Destruction de l’usine d’armement d’Al-Khardj par les services secrets français en 1956 à cause du soutien de l’Arabie saoudite à la révolution algérienne.
En 1956, les services secrets français réussirent à détruire l’usine d’armement d’Al-Khardj via des charges explosives déposées par des travailleurs étrangers qui travallaient dans cette usine. Et ceci, car l’Arabie saoudite soutenait militairement l’organisation pour la libération de l’Algérie, sous le règne du roi Saoud qu’Allah lui fasse miséricorde. Ceci se produisit après que le cheikh Al-Bachir Al-Ibrahimi ait visité le roi Saoud en 1954, et que cette visite donna lieu au soutien matériel et moral de l’Arabie saoudite à la révolution algérienne.
Source : AL-HAKIM Omar. La civilisation de l’Islam. Page 151 à 155.
Lien de la publication originale sur le site officiel du roi Saoud ben Abdelaziz [arabe]
« Deux Français qui étaient en résidence forcée depuis l’automne de 1956 en Arabie Séoudite. MM. Valat et Dulondel sont attendus aujourd’hui à Paris. Ils avaient été arrêtés à la suite d’un sérieux incident survenu dans une usine de matériel de guerre, construite par une société française, l’usine de Khadj, dont on leur imputait la responsabilité.
[La libération de MM. Vallat et Dulondel par les autorité saoudiennes met un terme a une pénible affaire qui traînait depuis près de deux ans entre Paris et Riad Les deux Français avaient été arrêtés à la suite d’un sabotage qui avait mis hors d’usage les installations de la fabrique d’armes et de munitions fonctionnant à Khadj pour le compte de l’Arabie, sous la direction de la firme Manurhin.
Les autorités saoudiennes avaient accusé les ingénieurs français d’avoir eux-mêmes détruit les installations pour obéir a des instructions qui auraient clé envoyées de Paris. Les techniciens français avaient tous été expulsés, saur MM. Vailar et Dulondel, sur le sort duquel les autorités françaises n’ont, cessé de s’inquiéter.
L’affaire de Khadj se doublait d’un autre litige opposant Riad à Paris. Il s’agissait d’une importante commande d’armes passée à la France par l’Arabie Séoudite. Celte dernière avait, semble-t-il, réglé à l’avance et eu devises la contre-valeur du marche, mais n’avait pu eu obtenir l’exécution jusqu’à ce jour. Les deux ingénieurs français étaient donc devenus en quelque sorte des otages détenus jusqu’à ce que le gouvernement français accepte de livrer les armes ou d’en restituer la contre-valeur.
La libération intervienne il y a quelques jours semble indiquer que le conflit a été aplani, sans que l’on sache officiellement quelle solution a été adoptée.] »
Lien original de l’article du journal Le Monde